Au Burkina Faso, un vent nouveau souffle sur l’école. Porté par la volonté résolue du Président Ibrahim Traoré, un projet audacieux prend forme : bâtir un nouveau citoyen, conscient de ses devoirs, ancré dans les valeurs de la patrie et acteur du développement national. Le vendredi 2 mai, lors du Conseil des ministres, une décision symbolique et structurante a été prise : instituer une immersion patriotique obligatoire pour les élèves admis aux examens scolaires.
Cette mesure n’est pas un simple ajout au programme éducatif. C’est une réponse directe aux besoins d’une nation en quête de repères, de cohésion et de discipline. Elle s’inscrit dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous, notamment dans sa composante 7, qui vise à réinstaurer l’ordre, la rigueur et la propreté dans les établissements scolaires.
Une éducation au-delà des manuels
Concrètement, l’immersion concernera les élèves admis au BEPC, au CAP et au Baccalauréat. Ces jeunes, fraîchement diplômés, passeront par un parcours de formation théorique, physique et sportive. L’objectif : inculquer des valeurs civiques et patriotiques, mais aussi développer des réflexes d’autodéfense, dans un contexte sécuritaire où chaque citoyen est potentiellement un maillon de la défense nationale.
Le ministre en charge de l’Éducation, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, l’affirme avec conviction : « Cette immersion vise à la construction de modèles de citoyens et de patriotes qui impacteront positivement la vie de la Nation. » Loin d’un stage militaire classique, cette initiative veut forger des esprits solides, des cœurs engagés, des Burkinabè debout.
Une nation qui se reconstruit par sa jeunesse
La phase pilote démarre dès cette année avec les admis au Baccalauréat. Les modalités concrètes seront bientôt détaillées par arrêté, mais l’intention est de faire de l’éducation un pilier central de la refondation nationale. Dans un pays où les défis sécuritaires, sociaux et économiques exigent plus que jamais des citoyens responsables et disciplinés, cette décision marque un tournant.
En engageant les élèves dans cette immersion, le Président Ibrahim Traoré ne réforme pas seulement l’école, il réforme la Nation par son avenir même : sa jeunesse. Car l’éducation, quand elle est portée par des principes forts, devient le socle d’une société plus juste, plus solidaire et plus résiliente.
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Mamadou COULYBALI
