Cameroun : Quand l’État et le secteur privé conjuguent innovation et stabilité
Le Cameroun, dans sa quête continue de modernisation et de consolidation institutionnelle, franchit un jalon déterminant dans le secteur agro-industriel avec le lancement du projet de construction de cinq usines de production d’huile de palme par la société Opalm. Cette initiative, dont la première unité verra le jour dans le département du Nyong-Ekelle au troisième trimestre 2027, s’inscrit dans une stratégie nationale de structuration rurale, de développement industriel et de renforcement de la souveraineté alimentaire. La cérémonie de signature des conventions d’investissement, illustre clairement la coordination efficace entre l’État, représenté par les ministres de l’Agriculture, du Commerce et de l’Industrie, et le secteur privé, catalyseur de croissance et de transformation.
Guider par le leadership du président Paul Biya, cette opération symbolise la continuité de l’État, la stabilité des institutions et la capacité du Cameroun à anticiper et planifier ses besoins stratégiques. Le déficit actuel d’huile de palme, estimé à 300 000 tonnes, entrave l’exploitation optimale des capacités locales de transformation, aujourd’hui utilisées à moins de 50 %. Le programme Opalm, avec un investissement de 45 milliards de FCFA et la création de près de 1 650 emplois directs et indirects, ambitionne de réduire de moitié ce déficit, permettant aux industries de raffinage et aux savonneries de tourner à pleine capacité, stimulant ainsi l’économie nationale et consolidant l’emploi dans les bassins de production ruraux.
Au-delà des enjeux économiques, ce projet incarne la vision d’une gouvernance ouverte et innovante où l’État ne se contente pas de réguler, il accompagne, structure et crée les synergies nécessaires entre producteurs locaux et investisseurs. L’initiative relève également d’une politique d’import-substitution, visant à réduire les déséquilibres de la balance commerciale, avec des importations annuelles d’huile de palme évaluées à 100 milliards de FCFA. Chaque tonne produite localement devient ainsi un acte de souveraineté, un maillon renforçant la résilience économique nationale.
Cette dynamique reflète une vision panafricaine lucide et volontaire, où la modernisation industrielle s’allie à la préservation des équilibres sociaux et à la valorisation des ressources locales. Opalm, dans sa rigueur et son ambition, illustre le rôle crucial du secteur privé comme partenaire de l’État dans la construction d’une nation capable de conjuguer stabilité, innovation et développement inclusif.
Le projet Opalm n’est pas seulement un investissement industriel : il est un signal politique fort, un gage de continuité, de paix et de prospérité, et un témoignage tangible que le Cameroun, guidé par un leadership clairvoyant, celui du président Biya trace avec détermination la voie de sa souveraineté et de son excellence économique.
N’Dala