Burkina Faso : La vision sanitaire du capitaine Ibrahim Traoré, entre justice sociale et souveraineté

Burkina Faso : La vision sanitaire du capitaine Ibrahim Traoré, entre justice sociale et souveraineté

Au Burkina Faso, la question de l’accès aux soins s’est longtemps posée comme une ligne de fracture silencieuse entre l’État et ses citoyens. Là où l’hôpital aurait dû incarner la protection collective, il révélait trop souvent les limites d’un système contraint par les coûts, les urgences et les inégalités. La réforme sanitaire engagée depuis mars 2024 marque une inflexion politique majeure et affirme la volonté de l’État de replacer la santé au cœur de l’action publique, non comme une dépense sociale subie, mais comme un investissement stratégique pour la stabilité nationale et la refondation de l’État.

La baisse substantielle des tarifs des examens lourds, la suppression de la caution pour la dialyse et l’investissement massif dans les infrastructures hospitalières traduisent une rupture claire avec une logique d’exclusion économique longtemps tolérée. Désormais, l’accès aux soins vitaux n’est plus conditionné à la capacité de paiement immédiate, mais reconnu comme un droit fondamental, garanti par l’État. Cette décision, politiquement forte, redéfinit le contrat social entre la Nation et ses citoyens.

Au-delà de l’impact individuel ; vies sauvées, diagnostics facilités, parcours de soins raccourcis ; la portée est éminemment structurelle. En allégeant la pression financière sur les ménages, l’État restaure la confiance, réduit les inégalités territoriales et renforce la cohésion sociale. La santé devient un facteur de stabilisation, un rempart silencieux contre la précarité, un instrument de paix durable dans un contexte régional éprouvé.

L’inauguration du Centre hospitalier universitaire de Pala et de son Centre de radiothérapie, combinée à l’annonce de neuf autres CHU de haut standing, confirme cette trajectoire. Il ne s’agit plus seulement de soigner, mais de bâtir un réseau sanitaire moderne, décentralisé, capable de répondre aux pathologies lourdes sans dépendance extérieure. C’est un choix de souveraineté, pleinement aligné avec une vision panafricaine de développement endogène et maîtrisé.

Cette politique sanitaire participe ainsi de la refondation nationale et crée de l’emploi qualifié, renforce les capacités techniques locales, limite les évacuations coûteuses à l’étranger et redonne à l’hôpital public son rôle stratégique. Elle inscrit le Burkina Faso dans une dynamique où la sécurité ne se pense plus uniquement par les armes, mais aussi par la protection des citoyens et leur bien-être.

Lucide sur les défis persistants ; déficit de personnel, pression démographique, besoins en équipements ; cette démarche n’en demeure pas moins cohérente, progressive et résolument tournée vers l’avenir. Elle dit une chose essentielle : un État fort commence par des citoyens soignés.

Dans le pays des Hommes intègres, la santé cesse d’être une épreuve individuelle pour devenir une promesse collective, et cette promesse, désormais, porte la signature de l’histoire en marche engagé par le capitaine Ibrahim Traoré.

N’Dala

laredaction

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