Le Caire, capitale de l’Égypte, accueille ce jeudi un sommet des pays voisins du Soudan en proie aux affrontement entre l’armée et les Forces de soutien rapide. L’objectif du sommet est de contribuer au règlement de la crise soudanaise qui a éclaté à la mi-avril.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a rappelé, lors de la séance d’ouverture, que le sommet se tient à un « moment historique » et a appelé à l’arrêt de toutes les opérations militaires au Soudan, rapporte le quotidien égyptien Youm7.
Le ministère égyptien des Affaires étrangères a annoncé que des « hauts fonctionnaires » participaient au sommet, mais n’a pas précisé leur nom ni le nombre de pays présents.
Des sources diplomatiques soudanaises ont toutefois indiqué à Anadolu que Abdel Fattah al-Sissi, le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed et Salva Kiir, le président du Sud-Soudan, étaient présents au sommet.
Selon cette même source, qui a requis l’anonymat, le président érythréen Isaias Afwerki, le président de transition tchadienne Mahamat Idriss Deby, le président du conseil présidentiel libyen Mohamed Menfi et Faustin-Archange Touadera, président de la République centrafricaine, participeront également au sommet.
Le Soudan est en proie à des affrontements entre l’armée et le groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide (RSF) depuis avril. Le conflit a tué au moins 3 000 civils et en a blessé des milliers d’autres, selon les médecins locaux.
Plusieurs accords de cessez-le-feu conclus par les médiateurs saoudiens et américains n’ont pas réussi à mettre fin à la violence dans le pays.
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) estime que près de 3 millions de personnes ont été déplacées par le conflit actuel au Soudan.
afrique7.info