Le vendredi 2 août, la Chine a porté plainte auprès de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en réponse à la décision de l’Union européenne (UE) d’imposer des surtaxes sur les importations de véhicules électriques chinois. Cette décision, annoncée en juillet, prévoit des droits de douane supplémentaires allant jusqu’à 38% sur ces véhicules, une mesure que Pékin considère comme une atteinte aux règles du commerce international.
Actuellement, les véhicules électriques fabriqués en Chine étaient taxés à hauteur de 10% dans l’UE. Cependant, avec l’imposition de ces nouvelles surtaxes, la situation pourrait considérablement changer. L’UE dispose désormais d’une période de quatre mois pour décider si elle rendra ces surtaxes définitives, ce qui offre une opportunité de dialogue entre Bruxelles et Pékin jusqu’en novembre.
En réponse à ces tensions, la Chine met en avant l’impact croissant des marques chinoises sur le marché européen. En effet, les marques chinoises ont vu leur part de marché dans les véhicules électriques passer de moins de 2% à près de 8% entre fin 2021 et fin 2023, selon l’institut Jato. Cette croissance est attribuée à la décision de l’UE d’interdire la vente de moteurs à essence et diesel d’ici à 2035, dans le cadre de sa stratégie de lutte contre le réchauffement climatique.
Cette plainte auprès de l’OMC marque une nouvelle étape dans la dispute commerciale entre la Chine et l’UE.
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Luc ANGLE