Le vendredi 1ᵉʳ septembre, l’Autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) a révélé des conclusions préoccupantes concernant les pratiques de Google dans le domaine de la technologie publicitaire de l’affichage libre. Selon l’enquête menée par la CMA, Google pourrait abuser de sa position dominante pour favoriser ses propres services au détriment de la concurrence équitable dans le secteur de la publicité en ligne.
La CMA a constaté que la majorité des éditeurs et des annonceurs au Royaume-Uni dépendent des services « ad tech » de Google pour la gestion des offres et la vente d’espaces publicitaires sur les sites web. L’autorité souligne que Google pourrait utiliser cette position pour désavantager ses concurrents, limitant ainsi la capacité de ces derniers à offrir des services compétitifs qui pourraient profiter à la croissance des activités des éditeurs et des annonceurs.
Juliette Enser, directrice exécutive par intérim de la CMA, a exprimé des préoccupations majeures : « Google désavantage ses concurrents et les empêche de se battre à armes égales pour fournir aux éditeurs et aux annonceurs un service meilleur et plus compétitif. Nous avons constaté que Google utilise son pouvoir de marché pour entraver la concurrence en ce qui concerne les publicités affichées sur les sites web. »
La CMA prévoit désormais d’examiner les observations de Google avant de rendre une décision finale. Cette enquête britannique s’inscrit dans un contexte international plus large, avec des enquêtes similaires menées par le département américain de la Justice et la Commission européenne. Ces procédures sont toujours en cours, reflétant l’ampleur des préoccupations globales concernant les pratiques d’Amazon dans le secteur de la publicité en ligne.
En 2019, les annonceurs britanniques ont investi environ 1,8 milliard de livres dans la publicité en ligne, soulignant l’importance économique de ce marché et la nécessité d’une régulation efficace pour préserver la concurrence et l’innovation.
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Luc ANGLE
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