Après neuf jours intenses de compétition, le rideau est tombé sur le 30ᵉ Tour cycliste du Togo ce samedi 24 mai. C’est dans les rues de Lomé, la capitale, qu’a eu lieu l’ultime étape : un critérium en circuit fermé de 6,2 km, véritable sprint final d’une course haletante.
Et pour la deuxième année d’affilée, le Mali a frappé fort. Diarra Siriki, solide et régulier tout au long du parcours, a réussi à conserver le prestigieux maillot jaune. Il boucle les 1033,6 km en 24 heures, 24 minutes et 25 secondes, s’imposant devant son compatriote Diamouténé Timeoko (24 h 29 min 07 s) et le Burkinabè Yaméogo Saturnin (24 h 30 min 12 s), qui complètent le podium.
Du côté togolais, les performances ont été plus discrètes. Le meilleur représentant, Tchalem Nyouléleng, se classe 19ᵉ au classement général individuel. Une position loin des ambitions locales, mais qui ne décourage pas les responsables.
« Nous savons que cette édition n’a pas répondu à nos attentes. Le manque d’expérience et de maturité s’est fait sentir, mais ce n’est que partie remise. Nos coureurs reviendront plus forts », a réagi Djabigue Baitian, président de la Fédération togolaise de cyclisme.
Le rendez-vous est donc pris pour la prochaine édition, avec l’espoir, côté togolais, de gravir enfin les sommets de ce Tour emblématique.
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Mamadou COULYBALI
