Dans la dynamique de la politique de relance industrielle impulsée par le Président Ibrahim Traoré, le Burkina Faso se prépare à franchir une étape décisive dans sa quête d’autonomie économique avec la création de sa propre brasserie nationale. En effet, la renaissance de l’ancienne usine BRAFASO, désormais baptisée Société Nouvelle – Brasserie du Faso (SN-BRAFASO), marque un tournant stratégique dans la volonté de doter le pays d’infrastructures industrielles solides, capables de générer de la valeur ajoutée localement. Cette orientation politique témoigne de l’ambition présidentielle de bâtir un tissu industriel fort, à partir des ressources et des talents nationaux.
La récente visite du Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo sur le chantier de réhabilitation de la SN-BRAFASO, dans la commune rurale de Komsilga, vient confirmer l’importance de ce projet pour le Gouvernement. Accompagné du ministre en charge de l’industrie, il a souligné l’ampleur des travaux en cours, qui traduisent une mobilisation effective autour de la vision présidentielle. Ce chantier est bien plus qu’un simple projet industriel ; il s’agit d’un symbole fort de souveraineté économique et de confiance dans les capacités productives nationales.
La remise en activité de cette brasserie nationale, après plus de 15 ans de fermeture, représente une avancée majeure dans la création de richesses et d’emplois pour le pays. Grâce à cette relance, des centaines de postes directs et indirects seront générés, tout en valorisant les matières premières locales, telles que le sorgho ou le maïs, dans la production des boissons. Cela permettra non seulement de renforcer le tissu économique local, mais aussi de réduire la dépendance vis-à-vis des importations, en offrant aux consommateurs burkinabè des produits fabriqués chez eux.
Avec la SN-BRAFASO, le Burkina Faso est désormais résolument engagé sur la voie de l’industrialisation maîtrisée et inclusive. Le projet, porté à bout de bras malgré les contraintes, traduit une volonté politique affirmée d’ériger l’industrie nationale comme levier central du développement. L’attente des premiers produits sur le marché d’ici à quelques mois alimente l’espoir d’un renouveau industriel durable, et symbolise l’émergence d’un Burkina Faso capable de transformer ses défis en opportunités concrètes.
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Mamadou COULYBALI
