Le rapport, indique un communiqué conjoint de l’Unesco et de l’Unicef rendu public à l’occasion de la journée internationale de l’éducation, relève que 9 enfants sur dix en Afrique subsaharienne ne peuvent pas lire et comprendre un texte simple à l’âge de 10 ans.
Ainsi, à l’occasion de la Journée internationale de l’éducation, consacrée à l’apprentissage pour une paix durable, l’Unicef et l’Unesco s’engagent à soutenir les gouvernements d’Afrique afin qu’ils assurent l’accès universel à une éducation de qualité pour chaque enfant.
Les deux agences onusiennes reconnaissent ‘’ l’éducation comme un droit inhérent et un pilier fondamental pour les sociétés pacifiques et le rôle central de l’éducation dans la promotion d’une gouvernance inclusive, démocratique et participative’’.
»Nous félicitons les gouvernements africains d’avoir fait preuve de leadership lors du Sommet sur la transformation de l’éducation en discutant de solutions pour parvenir à une éducation de qualité inclusive et équitable pour tous d’ici 2030 et en réitérant leurs engagements en faveur de l’éducation en tant que droit humain fondamental’’, souligne-t-on dans le communiqué.
En effet, malgré les progrès réalisés au cours des dernières décennies, il y a des défis qui persistent dans la réalisation de l’objectif de développement durable (ODD) 4 sur l’éducation du Programme de développement durable à l’horizon 2030, fait noter la même source.
Le communiqué ajoute que »la qualité est également préoccupante, même pour ceux qui sont scolarisés. Il est donc important que les gouvernements et les partenaires maintiennent l’éducation au sommet de l’agenda politique, en soulignant l’importance d’un financement public national équitable’’.
Eric K.