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Une AES en forte concentration de ressources naturelles de la CEDEAO ?

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L’Alliance des États du Sahel (AES) concentrerait l’essentiel des ressources naturelles de la CEDEAO, selon une déclaration dimanche à l’AIB, du ministre burkinabè en charge de l’Economie et des Finances, Aboubakar Nacanabo.

« L’essentiel des ressources naturelles de la CEDEAO se retrouve dans les pays de l’AES », avait martelé dimanche le ministre burkinabè de l’Economie et des Finances, Aboubakar Nacanabo.

M. Nacanabo qui se confiait à l’AIB, a rejeté en bloc, ces « analyses tendancieuses et même tronquées à dessein » qui voudrait faire passer un espace « fort » de 70 millions d’habitants pour un espace fragile.

Toutefois, forte concentration d’habitant ne rime pas forcément avec richesse en ressources naturelles. Les ressources de ces trois pays ensemble sont indéniables certes, pour assurer l’autosuffisance économique de l’Alliance. Mais quelle est réellement la teneur de cette concentration sur la durée ? Avant toute affirmation, il faudra effectuer des recherches et des expertises plus approfondies de manière à déterminer exactement quelle est la nature de cette concentration et pendant combien de temps ces ressources pourront être exploitées au profit des «  70 millions d’habitants «  que compte l’AES.

C’est à ces questions qu’il faudra s’atteler désormais pour réfléchir à des formes de stratégie pour ne pas subir aussi l’impacts des économies fragiles et les aléas de la mondialisation.

Aussi, comme l’a affirmé Aboubakar Nacanabo, il va falloir effectivement « …avoir l’intelligence nécessaire pour pouvoir les exploiter à bon escient pour faire de cet espace, un espace viable et surtout prospère » .

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont créé le 16 septembre 2023, l’Alliance des Etats du Sahel (AES) pour se défendre en bloc contre le terrorisme, d’éventuelles agressions militaires de l’extérieur et promouvoir le développement.

Ces trois pays se sont retiré « sans délais » de la CEDEAO, le 28 janvier 2024, pour protester contre l’inféodation de l’organisation à des puissances étrangères, ses sanctions injustes et l’éloignement des idéaux panafricanistes des pairs fondateurs.

Eric K.

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