Tout comme plusieurs pays africains, l’Egypte traverse ces derniers mois, une crise énergétique, caractérisée par des coupures d’électricité récurrentes. Face à cette situation, et en prévision à la canicule annoncée en été prochain, le gouvernement prend une mesure forte, la suspension de l’exportation du gaz naturel liquéfié (GNL).
L’Egypte doit s’attendre à des vagues de forte chaleur l’été prochain, selon les prévisions météorologiques. Pour prévenir ces épisodes critiques, le pays vient de prendre une mesure pour sécuriser ses stocks d’énergie, alors que les coupures d’électricité sont à nouveau fréquentes. Les exportations de GNL sont suspendues.
En outre, le pays des pharaons annonce qu’il va de nouveau importer du GNL, une première depuis six ans. Pour ce faire, importer, une unité flottante de stockage et de regazéification sera déployée en mer d’ici le mois de juin, pour faciliter et rendre efficaces les importations. A cet effet, le pays compte sur le gisement de Zorh au large de Port-Saïd, dans la mer Méditerranée, dont la capacité est estimée à 850 milliards de mètres cubes. Le pays envisage le lancement dès cette année de nouveaux forages de puits pour accroître sa production de gaz naturel liquéfié et sécuriser ses stocks.
Cette décision qui fait des inquiets en Europe, qui importe en 70% des 7,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) exporté chaque année par ce pays méditerranéen, qui craint un accroissement des tensions de ravitaillement en GNL.
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