La campagne de commercialisation du Café et Cacao 2023-2024 a démarré samedi. Elle a été lancée à Kpalimé (120 km de Lomé) par Rose Kayi Mivedor, ministre du commerce, de l’artisanat et de la consommation locale.
Cette nouvelle campagne s’annonce comme une année d’opportunités pour les différents acteurs des filières café et cacao.
Selon la ministre Kayi Mivedor, ces deux produits font objet d’une forte demande sur le marché mondial.
Soulignant la nécessité d’augmenter la production pour qu’une grande partie soit consommée localement, la ministre pense que « le café et le cacao du Togo ont la réputation d’être de bonne qualité et font objet d’une forte demande sur le marché mondial… ».
« Si notre ambition est d’arriver à en consommer la plus grande partie localement, il va sans dire qu’une bonne partie est destinée pour le moment à l’exportation. Nous devons donc viser l’augmentation de notre production qui reste encore faible. Pour y arriver, il faut accroître les surfaces cultivables, et augmenter la productivité des plantations », a indiqué Kayi Mivedor.
Les campagnes de café et de cacao se succèdent depuis des années mais ne se ressemblent guère. Ainsi, la ministre en charge du commerce pense qu’un défi constant depuis la libéralisation des filières en 1996 persiste.
« La guerre des prix basée sur une concurrence débridée ne profite à terme à aucune catégorie d’acteurs. Les prix doivent être rationnels pour assurer une bonne rémunération des producteurs tout en garantissant la survie des autres acteurs de la chaîne de valeur. J’exhorté donc producteurs, acheteurs et exportateurs à procéder à une concertation fréquente entre eux, afin d’aboutir à des résolutions consensuelles » a-t-elle ajouté.
Rappelons que la campagne s’est déroulé en présence du Secrétaire général du Comité de Coordination pour les Filières Café et Cacao (CCFCC), Enselme Gouthon.
Eric K.