Les éléphants de la Côte d’Ivoire se sont fait humiliés par le Nzalang sur leur propre terrain lundi 22 janvier lors de la dernière journée de phase de groupe. 4 buts à 0, c’est le score fleuve infligé aux poulains de Louis Gasset dans cette rencontre décisive pour la qualification aux huitième de Final.
Alors que les ivoiriens attendaient une victoire honorable contre le Nzalang Nacional en vue d’une qualification au huitième, c’est plutôt une avalanche de buts qui a eu raison de l’équipe nationale.
L’espoir d’une victoire s’est vite transformé en cauchemar aussi bien pour les joueurs que pour les supporters.
Le score final de 4 buts à 0 à la fin du temps réglementaire a révélé l’inefficacité de la stratégie mise sur pieds par Louis Gasset, le sélectionneur des Eléphants.
Pourtant, les Éléphants avaient bien démarré la partie avec une possession de balle importante. Pépé et Diakité vont même manquer des occasions franches de but pouvant mettre la sélection ivoirienne à l’abri.
Mais à la 42ème minute de jeu, le Nzalang Nacional a surpris par des incursions dans le camp ivoirien, de Nsue qui met les Eléphants sur la touche.
Déterminé à égaliser, Sangaré se lance et inscrit un but malheureusement refusé pour position de hors-jeu.
A la reprise, la Côte d’ivoire a cru avoir fait l’essentiel à la 67e minute avec le but de Krasso. Mais cette réalisation est aussi invalidée pour une nouvelle position de hors-jeu.
La Guinée équatoriale qui n’en demandait pas mieux va enfoncer le clou à la 73e minute. Sur un coup franc, Ganet va faire rentrer le ballon dans les filets de Fofana.
Nsue va s’offrir un doublé 2 minutes plus tard, détruisant complètement le moral des Éléphants. On croyait que le cauchemar s’arrêterait là. Mais la Côte d’Ivoire va encaisser un nouveau but à la 88ᵉ minute. Une réalisation de Buyla qui venait d’entrer en jeu.
Cette défaite est vécue comme un traumatisme par tout un peuple, chez lui, même si les Ivoiriens peuvent encore espérer terminer parmi les quatre meilleurs troisièmes pour se qualifier au huitième. Mais de l’avis des experts, c’est une mission quasi impossible.
Eric K.