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CEDEAO: Quand l’organisation abuse de la souveraineté de L’AES

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A la décision du Burkina-Faso, Mali et Niger, de quitter la CEDEAO, l’organisation dit plus tard n’avoir reçu aucun document officiel selon l’article 91 du Règlement intérieur actant cette démarche, comme si l’organisation elle-même respecte ses propres textes.

Le retrait du Burkina, Mali et Niger de la CEDEAO, est considérée par la plupart des  africains et de la diaspora, de démarche « historique et héroïque ».

Pour avoir voulu attaquer militairement le Niger sous prétexte de « rétablir l’ordre constitutionnel »,  la CEDEAO a mis le pied dans le plat.

Devant l’obsession débordante de rétablir le régime corrompu de Bazoum au Niger par tous les moyens, la CEDEAO a perdu toute crédibilité vis-à-vis de ses membres, surtout des trois pays concernés.

Face à la forfaiture à outrance sur les principes humains, l’organisation au nom d’un embargo criminel, a décimé des centaines de patients dans les hôpitaux au Niger faute d’électricité et de médicaments.

Pour le seul intérêt d’une puissance étrangère, des millions de vies sont privées de  produits de premières nécessités. N’est ce pas un crime contre l’humanité ?

A ce titre, l’organisation a non seulement violé ses propres principes mais aussi l’africanité dans son ensemble. Le plus grave est qu’ « aucun texte, aucun article ne demande à la CEDEAO de sanctionner ainsi ses pays membres ».

 » La CEDEAO n’a qu’à montré les textes qui disent qu’il faut priver le Niger de denrées, de produits de première nécessités, des médicaments, la fermeture des banques » martèle un panafricaniste, pour qui encore,  » la CEDEAO est en faux ».

D’ailleurs ce n’est plus un secret. Tous les africains savent que l’organisation ne dispose d’aucun texte justifiant ses dérives et dérapages.

Comment alors ne pas envisager un retrait « sans délais » du  Burkina-Faso, Mali et Niger de la CEDEAO.

Devant une organisation obsolète et dépourvue de cohésion dans une Afrique en éveil, cela devrait tôt ou tard arriver.

Aucun Etat africain souverain ne restera sous le desiderata d’une puissance impérialiste. Un jour ou l’autre, il faudra que la voix de la liberté prévale sur l’esclavage.

Eric K.

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