Au Burkina, le Président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré lors du meeting de soutien à la transition le 17 février 2024, est revenu sur la situation que traverse le pays. Dans son discours, le Chef de l’Etat a touché du doigt ses engagements à l’égard de la nation.
Le Président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, s’est adressé aux africains à travers le peuple ayant manifesté son soutien à la transition, leur disant d’arrêter de s’apitoyer sur leur sort, de se morfondre et de se lamenter mais plutôt lutter car rien ne tombe du ciel.
Par cet appel, le dirigeant du pays des Hommes intègres a peint en quelques mots la lutte qu’il a engagé pour le peuple burkinabè contre les terroristes depuis son arrivée au pouvoir le 30 septembre 2022.
Face au terrorisme dans le pays, la communauté internationale est restée passive à l’instar de la CEDEAO. C’est grâce à une armée burkinabè résiliente et équipée que ces derniers mois l’ennemi est décimé en masse sur le terrain permettant de noter des victoires contre les terroristes.
Mais depuis qu’ « il y a des victoires » au sein de l’armée burkinabè, « la CEDEAO n’a jamais fait un communiqué pour féliciter nos armées… », fait-il encore remarquer. Toutefois « dans les mois à venir, du matériel militaire viendra » en supplément. « Nous ferons de notre armée, une puissance militaire à craindre » a encore soutenu le capitaine Ibrahim Traoré.
Aussi, le président de la Transition déplore le fait que « des pays ont interdit les exportations de produits alimentaires vers le Burkina ». Pour lui, « aujourd’hui c’est eux qui payent les pots cassés pour avoir fermé leur port. « Pourtant, on ne doit pas fermer un port à un pays sans littoral (mer) », a-t-il ajouté.
A cet effet, le dirigeant du Burkina pense qu’ « à la fin de cette interdiction, nous interdirons nous même l’importation de ces produits dans notre pays ». Fort de cette idée, Ibrahim Traoré révèle que « nous pouvons avoir cette indépendance tant sur le plan alimentaire que sur le plan industriel ».
« Tout pousse au Burkina-Faso…» a-t-il également relevé sur le sujet, précisant que le Burkina regorge «…de braves paysans ». « Nous mettrons tout en œuvre pour que nos paysans puissent labourer leur terre et cultiver dignement et que nous n’importons plus » a martelé le capitaine Ibrahim Traoré. Sur la question, le Chef de l’Etat a affirmé sous forme d’adage, je cite: « vous ne pouvez pas retrouver votre objet perdu en faisant appel à celui qui l’a volé » fin de citation.
Exprimant son étonnement sur le qualificatif souvent utilisé par l’impérialiste à l’égard des dirigeants des pays de l’AES (Alliance des Etats du Sahel), Ibrahim Traoré a mentionné qu’ « ils nous traitent de putschistes » sans qu’ils n’en comprennent le sens. « Nous ne comprenons pas français. Nous ne savons pas ce que cela veut dire » a-t-il ironisé.
Enfin le Chef e l’Etat burkinabè a invité les africains à se départir des propos qui ont tendance à créer la panique. Dans la majorité des cas, ces propos sont nourris par l’impérialiste et relayés par les valets locaux au pays. Sur le sujet, Ibrahim Traoré dit ne plus avoir de sentiment pour les traîtres. « Quiconque va trahir sa patrie au profit de l’impérialisme, sera traité comme tel » a-t-il encore souligné dans son discours au public venu manifesté nombreux leur soutien à la transition.
Eric K.