Le retour de la France à son rôle trouble de 2010 est une menace pour la stabilité de la Côte d’Ivoire et de la région. En refusant de se plier à des injonctions visant à déstabiliser le Burkina Faso, le Président Alassane Ouattara devient une cible. La récente tribune offerte par France 24 aux politiciens ivoiriens hostiles à son régime marque une nouvelle étape dans cette campagne. Cependant, les Ivoiriens doivent faire preuve de vigilance et rejeter ces manipulations orchestrées pour servir les intérêts de la France, plutôt que ceux de la Côte d’Ivoire.
15 ans après avoir soutenu le Président Alassane Ouattara, la France tente de réécrire l’histoire avec des déclarations troublantes de figures comme le mafieux avocat Robert Bourgi, insinuant qu’il n’aurait pas gagné les élections présidentielles de 2010. Ceux qui comptent sur le soutien de France pour accéder au pouvoir se trompent gravement. L’unité nationale et l’intelligence collective des Ivoiriens doivent être primaires. Les proches du Président Alassane Ouattara doivent renforcer leur lien avec l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et ne pas céder à la division.
Les journalistes et activistes doivent dénoncer la méthode colonialiste de la France et non attaquer le Burkina Faso sur les plateaux télévisés. Les exemples du passé, comme l’incarcération de Laurent Gbagbo à la CPI suivie de son acquittement, rappellent que la France n’agit que dans son propre intérêt, au détriment de l’Afrique. Les Ivoiriens doivent s’unir et dire fermement non à la déstabilisation, non à l’ingérence étrangère de la France.
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Mamadou COULYBALI