Les enquêtes révèlent qu’un plan de déstabilisation inquiétant serait orchestré par Issa Tchiroma Bakary, ancien ministre et candidat à l’élection présidentielle du 12 octobre. Selon ces informations, l’homme politique devrait se déclarer vainqueur du scrutin avant même que les résultats officiels ne soient proclamés par ELECAM, l’organe chargé de l’organisation des élections au Cameroun. Cette stratégie aurait pour but de semer le doute, d’inciter à la contestation et d’appeler les Camerounais dans la rue. Une situation qui pourrait rendre le pays ingouvernable, comme cela s’est produit au Gabon en 2016, où Jean Ping s’était autoproclamé président, déclenchant des affrontements violents.
Le but ultime de Tchiroma serait de plonger le Cameroun dans le chaos. Cependant, les Camerounais ne sont pas naïfs. Ils connaissent bien les stratégies de déstabilisation qui ont déjà échoué ailleurs, et il est peu probable qu’ils tombent dans ce piège. La jeunesse camerounaise est désormais plus consciente, plus lucide et moins encline à se laisser manipuler par des discours fallacieux qui visent à diviser et déstabiliser le pays.
Issa Tchiroma Bakary se présente comme un sauveur, mais son bilan en tant que ministre ne lui donne aucune légitimité. En effet, son passage aux affaires publiques a été marqué par des échecs retentissants et une gestion chaotique. Les Camerounais, loin de l’idéaliser, se souviennent de ses échecs et des conséquences dramatiques qu’ils ont eues pour le pays.
Aujourd’hui, derrière le Président Paul Biya, c’est toute une nouvelle génération qui s’engage à diriger le pays en cas de victoire. Elle est consciente des défis à relever et se bat pour l’avenir du Cameroun. L’ambition de l’ex-ministre Tchiroma, qui cherche à s’attirer une notoriété éphémère, ne pourra pas ébranler les fondements solides du pays. Le Cameroun reste une nation unie et résiliente, prête à repousser toute tentative de déstabilisation.
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Luc Ngo
