Le gouvernement de la transition informe officiellement les burkinabè d’une tentative de déstabilisation contre les institutions de la République et rassure le peuple qu’une enquête est en cours pour démanteler le réseau.
Dans un communiqué officiel, les autorités annoncent une tentative de déstabilisation contre le Burkina. Selon le gouvernement de la transition, » des individus ont été contactés dans différentes casernes militaires sur l’ensemble du pays, afin d’organiser une sorte de mutinerie. »
De plus « des attaques contre les sièges de la veille citoyenne, étaient projetées en vue de démobiliser le soutien populaire à la transition »
En clair, la manœuvre de déstabilisation consistait à créer des troubles favorables à l’intervention d’un commando venu de l’extérieur, en mesure d’attenter à la vie de plusieurs autorités de la transition et de semer le chaos.
Ainsi dans le cadre de « ce projet funeste », » des organisations de la société civile acquises à leur cause étaient appelés à prendre le relais ».
« Pour réaliser leurs basses besognes (…) des financements à leurs endroits étaient en cours de déblocage et de transfert depuis l’extérieur » révèle encore la note.
Les autorités rassurent les burkinabè que « Depuis le 13 janvier 2023, les services de sécurité sont à pieds d’œuvre pour démanteler (…) ce réseau qui implique aussi bien des militaires en fonction que des militaires radiés, des civils et des activistes entre autres. ».
A l’étape actuelle des investigations, des éléments collectés et d’autres en cours, établissent formellement l’implication de plusieurs militaires et civils.
Les informations recueillies montrent à suffisance la volonté de subversion et de déstabilisation.
A la lumière de ces informations, « des interpellations ont donc été faites, des entretiens menés, et des analyses sot en cours ».
Il s’est avéré également que les auteurs du complot, « un groupuscule de personnes qui considère qu’il doit jouer un plus grand rôle dans la prise de décision publique et politique », avaient l’intention de passer à l’acte le 14 janvier 2024.
Aussi, le gouvernement de la transition fait preuve d’une grande volonté et de détermination à faire échouer ce plan de déstabilisation qui visait à « mettre un coup d’arrêt brutal au processus de refondation pour la dignité, l’intégrité, la liberté et la souveraineté de notre pays » .
A cet effet, les autorités comptent recourir à des voies de droit pour éclairer l’opinion nationale et internationale sur l’ensemble de ces manœuvres.
Eric K.