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Sénégal: Des finances à l’agriculture. Que sait-on de Mabouba Diagne, le nouveau patron de l’agriculture?

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Mabouba Diagne

Nommé premier ministre le 2 avril 2024 par le président Bassirou Diomaye Faye, Ousmane Sonko, n’a mis que deux jours pour former dévoiler la liste de ses collaborateurs.  L’équipe gouvernementale est composée de 25 ministres et 5 secrétaires d’Etat. Fait marquant dans la composition de cette équipe, c’est à un banquier reconnu sur le plan national qu’international que Ousmane Sonko a remis les clés de ce département de l’agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage. Il s’agit de Mabouba Diagne, qui jusqu’à présent occupe le poste de vice-président chargé des Finances des services institutionnels à la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC).

Mabouba Diagne est titulaire de nombreux diplômes: doctorat en gestion financière et en optimisation de portefeuille de l’Université de Kaiserautern en Allemagne, une maîtrise en mathématiques appliquées et en informatique de l’Université Gaston Berger, au Sénégal, un diplôme de troisième cycle du Centre international de physique théorique Professeur Abdou Salam des Nations Unies, à Trieste, en Italie, etc… 

Le nouveau patron de l’agriculture sénégalaise a acquis une expérience de plus de 20 ans dans la banque privée et de développement en travaillant pour plusieurs banques privés – Commerbank, Crédit Suisse, Barclays, TBD, etc.- dans plusieurs pays africains et européens avant d’entrer à la Bidc en 2020.

Mabouba Diagne n’a pas encore fait de déclaration publique. Pour l’heure, l’on ignore les projets du nouveau président concernant l’agriculture.  Lors de la campagne présidentielle, il a peu mentionné ce secteur, si ce n’est le renforcement de la souveraineté alimentaire et la volonté de renégocier les accords de pêche.

« Il y a urgence à gagner notre souveraineté alimentaire en investissant plus et mieux dans l’agriculture, la pêche et l’élevage. Les trois mamelles nourricières de notre pays. Je tiens particulièrement à ce que les subventions substantielles dépensées chaque année dans la campagne agricole bénéficie aux véritables producteurs et non à des acteurs intermédiaires », a fait savoir Diomaye Faye dans son discours à l’occasion de la fête de l’indépendance.

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