La Côte d’Ivoire fait face à une montée préoccupante des cas de variole du singe, également connue sous le nom de Mpox, avec 32 cas confirmés, dont un décès, selon le dernier bilan présenté lors d’une réunion du Comité de veille présidé par le ministre de la Santé, Pierre Dimba. Ces cas ont été recensés dans quinze des 113 districts sanitaires du pays, sans qu’aucun lien ne soit établi entre les différents foyers de l’épidémie, ce qui complexifie la situation.
Face à cette crise sanitaire mondiale, le gouvernement ivoirien a mis en place un plan d’action rigoureux pour endiguer la propagation du virus. Des directives ont été émises pour renforcer la surveillance épidémiologique, améliorer les capacités de diagnostic et de prise en charge, et intensifier les efforts de prévention et de contrôle des infections. Cette stratégie comprend par ailleurs le suivi de quelque 272 cas contacts identifiés dans les zones affectées, avec déjà six guérisons enregistrées.
Afin de freiner la propagation de la variole du singe, les autorités ont renforcé les contrôles aux frontières nationales. Des mesures telles que la prise de température et l’inspection visuelle des mains et du visage pour détecter des éruptions cutanées ont été mises en place pour identifier rapidement les personnes potentiellement infectées.
En collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a classé cette épidémie comme une « urgence de santé publique de portée internationale », la Côte d’Ivoire s’efforce de contenir la situation. Un plan de surveillance épidémiologique a été instauré, visant non seulement à diagnostiquer et traiter les cas, mais aussi à promouvoir la vaccination pour prévenir de nouvelles infections.
L’engagement des autorités ivoiriennes dans cette lutte témoigne de leur détermination à protéger la population contre cette maladie émergente. Cependant, la vigilance reste de mise, et la coopération des citoyens est essentielle pour freiner la propagation du virus et éviter une crise sanitaire plus grave.
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Mamadou COULYBALI
