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Burkina-Faso : Dans l’urgence d’annuler le meeting de la CGT-B

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Dans à une lettre ouverte adressée à Me Hermann Yaméogo, mercredi 18 octobre 2023 et publiée par la plateforme d’information WakatSerat, Le Mouvement Citoyen pour la Démocratie (MCD) invite le président de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Développement (UNDD) à entreprendre une « médiation » pour éviter une crise sociale le 31 octobre 2023. Pourquoi vouloir encore jeter des burkinabè dans les rues en cette période de fragilité ?

Le meeting du 31 octobre prévoit des « affrontements » visant à saper les efforts du gouvernement de la transition.

Pour l’auteur de la lettre, le meeting « … risque d’engendrer le chaos dans ce contexte difficile du Burkina Faso ».

Pour ce faire, « une médiation » s’avère nécessaire en vue « d’aider à la promotion d’un dialogue nécessaire pour éviter un affrontement entre Burkinabè le 31 octobre 2023 ».

La lettre est déjà, en soi, la preuve d’une autre tentative de déstabilisation en cours.

L’auteur de la lettre précise encore que « Des vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux depuis le mardi 17 octobre 2023 présagent une journée du 31 octobre à grands risques d’affrontements entre compatriotes burkinabè ».

Faire preuve de conscience

Le peuple burkinabè doit ouvrir les yeux et être reconnaissant envers le Président de la transition, Chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement pour leurs actions pour la paix sociale.

Il y a quelques mois encore, les attaques terroristes nous empêchaient de mener une vie normale.

Avons-nous déjà oublié cette période difficile pour la nation ?

La CGT-B doit se sortir de cette tentative de manipulation et de trahison. Car là n’est pas la priorité du peuple.

En 12 mois, contrairement aux précédents présidents téléguidés par Paris, le capitaine Ibrahim Traoré a beaucoup fait pour le pays.

Les burkinabè ne doivent pas se montrer ingrat et participer à un meeting de dénigrement contre notre cher président.

Le peuple doit laisser le gouvernement de la transition aller au bout de sa période transitoire avant toute revendication.

Il n’y aura donc aucun meeting qui va recourir à une supposée « médiation ». Ceux qui se revendiquent des « POUR » et « CONTRE » le meeting sur les réseaux sociaux doivent cesser ce chantage.

Aucun mouvement populaire sujet à des « affrontements » n’aura lieu le 31 octobre sur notre territoire à peine délivré du terrorisme.

N’avons-nous donc aucun respect pour la mémoire des concitoyens tombés au combat ?

Il y a quelques jours encore le peuple burkinabè honorait la mémoire du père de la Révolution le capitaine Thomas Sankara avec l’institution d’une journée en son hommage.

Le citoyen qui participera à ce meeting insulte la mémoire de Thomas Sankara, de notre capitaine président et du MPSR.

Il n’y a pas de « médiation » qui tienne. Le reste est un non-évènement. Le Burkina n’est plus dans la dynamique de jeter des citoyens dans les rues pour ouvrir la voie à d’autres terroristes ou forces multinationales de la CEDEAO postées aux abord de nos frontières.

En tout cas, les participants à ce meeting le feront à leur risque et péril parce que auront comploté contre le peuple.

Le Président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré lors des 12 mois de transition, a affirmé qu’il y a encore beaucoup à faire.

Sommes – nous assez stupides pour ne pas lui témoigner tout notre soutien ?

Les terroristes en perte de terrain veulent nous entredéchirer pour nous rendre beaucoup plus vulnérables à leurs attaques.

N’avons -nous pas compris cela ? Un adage dit « Diviser, pour mieux régner » ?

Dans cet ordre d’idée, l’hymne national d’un pays de la sous-région relève également que « …si nous sommes divisés, l’ennemi nous infiltre… ».

Participer à un meeting à l’heure actuel, c’est se mettre dans le camp ennemi contre les autorités. Avec l’accalmie ambiante, ce serait un affront à la Transition.

Le peuple burkinabè doit résister vaillamment contre toute forme d’impérialisme à l’image du père révolutionnaire.

Honorons ensemble sa mémoire aux côtés des autorités en place pour consolider la paix sociale.

La CGT-B doit d’ores et déjà annuler son meeting si Moussa Diallo ne veut pas avoir d’éventuelles victimes sur la conscience.

Eric

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