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TOGO: Des formateurs renforcent leurs capacités sur le télé – pilotage de drones civils

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Un atelier de formation des formateurs sur la plateforme digitale de traitement des services de drones civils se tient, depuis le 27 décembre 2023à Lomé. Organisée par l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), de concert avec plusieurs ministères et institutions sectoriels, cette rencontre vise à outiller les acteurs constituant le Comité de Pilotage de Drones Civils (CPDC) pour l’acquisition des compétences nécessaires à l’utilisation et à la délivrance des formations relatives à cette plateforme.

Un drone est un petit aéronef avec lequel il est possible de réaliser des prises de vue et de nombreuses autres prestations aériennes. Equipé de différents types de caméras, le drone peut apporter des solutions dans divers secteurs d’activités professionnelles, de façon rapide et économique.

Mais, pour pouvoir utiliser cet appareil dans l’espace aérien, il est important de respecter des règles de sécurité, ainsi que les règlementations aériennes en vigueur.

Selon les zones survolées, le télé – pilote devra réaliser différentes démarches administratives, demandes d’autorisations et autres protocoles ou accords. Le Togo, pays membre de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), veut se conformer aux exigences de cette institution, en matière de l’utilisation des drones civils.

Ceci, à travers le lancement prochain d’une plateforme digitalisée qui permettra de gérer toutes les demandes d’exploitation de drones civils. Afin de permettre aux membres du Comité de Pilotage de Drones Civils (CPDC) de se familiariser avec cette plateforme digitalisée, un atelier est organisé à leur intention, depuis le 27 décembre 2023, à Lomé. Pendant trois jours, les participants, issus de plusieurs départements ministériels et institutions de la République vont s’outiller pour organiser des formations en interne au sein de leurs structures, afin de former leurs collaborateurs et utilisateurs désignés pour le traitement des services de ces drones.

A l’ouverture de cette formation, le directeur général de l’ANAC, Col Dokisime Gnama Latta, a relevé que l’OACI qui a en son sein 194 pays, fait aujourd’hui des drones une norme. Ainsi, à partir de mars 2024, tous les pays doivent respecter les normes et pratiques de l’OACI en la matière.

« Le drone, vous savez, est un engin piloté automatiquement depuis la terre. Souvent, il est piloté par des gens qui ne sont même pas formés en aéronautique. Certes, le drone a des actions bénéfiques, comme des transports de médicaments, mais aussi regorge d’une kyrielle d’actions négatives. Et donc, son utilisation doit se faire selon des règles et normes précises. Il y a des gens qui font des demandes de services de drones et les font rentrer de façon incontrôlée dans le pays. Ceci constitue un grand danger pour le pays. Parce qu’une fois que la mission pour laquelle on l’a fait entrer dans le pays est terminée, quel usage en fait-on après? », s’interroge Col Latta.

C’est pourquoi, il a renseigné que sur la plateforme en gestation, il faudra répondre à plusieurs questions : Pourquoi vouloir faire rentrer un drone dans le pays, pour quelles missions et quelle durée ? Il a salué la vision du chef de l’Etat, en matière de digitalisation de tous les services publics du pays.

« Aujourd’hui, nous voulons un pays sûr et sécurisé à 100%. Notre pays a le privilège de rallier les USA 10 fois par semaine et ceci n’est pas donné à n’importe quel pays. C’est précisément à cause du climat de paix et de sécurité qui prévaut dans le pays, sous le leadership du chef de l’Etat, Champion du Marché Unique du Transport Aérien (MUTA) », a-t-il encore relevé.

Eric K.

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