Face à la menace du terrorisme dans la région du Sahel, l’Alliance des États du Sahel (AES) vient de franchir une étape décisive avec l’annonce de la création d’une Force conjointe composée initialement de 5 000 soldats. Cette initiative marque une volonté des pays membres de l’AES de prendre en main leur sécurité et de répondre efficacement aux défis posés par les groupes armés. Cette force, qui bénéficiera d’une coordination stratégique renforcée, vise à sécuriser les populations, les infrastructures et à rétablir l’ordre dans les zones sous menace.
En plus de sa mission militaire, cette force conjointe incarne une vision régionale d’autonomisation et de souveraineté. Elle permettra non seulement de mutualiser les ressources humaines et matérielles des pays membres, mais aussi de redonner la confiance aux populations dans l’avenir de leurs pays. L’engagement des chefs d’État à travers l’AES démontre que la coopération régionale est un levier puissant pour contrer les ambitions déstabilisatrices des terroristes et consolider la paix à long terme.
Cette initiative est saluée par les populations locales qui voient en elle une réponse concrète à leurs préoccupations quotidiennes. Elle renforce également l’image d’une Afrique sahélienne unie et détermine à relever ses défis sécuritaires par elle-même. Avec cette force conjointe, l’AES pose les bases d’une nouvelle ère pour le Sahel, celle d’une paix durable, bâtie par et pour ses propres acteurs.
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Mamadou COULYBALI