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Burkina-Faso : Fin de règne des conspirateurs

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Un pseudo journaliste s’illustrant sur les réseaux sociaux, écrit « Climat de fin de règne à Ouagadougou ». La publication qui fait l’apologie des conspirateurs, fustige la politique de reconstruction nationale du capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition.

Après les informations d’alerte sur la manœuvre de déstabilisation en cours, l’article « Climat de fin de règne à Ouagadougou » de l’essayiste en journalisme Samir Moussa n’étonne guère.

Ainsi dans une tentative désespérée de voiler le complot dévoilé et détourner ainsi l’attention des burkinabè, l’auteur de l’article écrit que l’information sur une déstabilisation en cours collectée de sources vérifiées, est « imaginaire ».

C’est la preuve que les conspirateurs sont acculés par la divulgation de cette information qui siffle en réalité leur « fin de rêgne ».

Si une information est une fausse alerte ou à prendre au sérieux, il appartient au journaliste digne de ce nom d’en vérifier la crédibilité.

Cette disposition n’est malheureusement pas tributaire du journaliste internaute amateur dont l’article a un côté diffamatoire sur la personnalité du chef de l’Etat.

On connait le conspirateur par son œuvre.

Par ailleurs, l’envoi de troupe militaire en soutien aux autorités du Niger décidé par le capitaine Ibrahim Traoré est une stratégie efficace qui répond valablement à l’éradication du terrorisme dans la zone de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) dont fait également partie le Burkina.

Le déploiement de troupe répond au soutien militaire mutuel entre les pays de l’AES selon les accords signés par l’Alliance.

Cette Alliance tant décriée par l’occident est plutôt la panacée à cette « période délicate » dont fait mention ce jeune internaute dans son article.

Du dévolu sur le processus en cours

Partant du supposé « rapport conflictuel » entre le dirigeant du pays et l’homme d’affaires burkinabè Mahamadou Bonkoungou, PDG du groupe EBOMAF, il est lieu de dire que l’auteur de la publication fait suffisamment de sensationnel qui épouse l’idéologie des conspirationnistes.

Les divergences de points de vue font partie intégrante de l’existence humaine. C’est en cela qu’existe en politique, les partis d’opposition car une opposition saine, celle qui n’est pas injurieuse et insurrectionnelle militairement, contribue fortement à l’effort collectif pour le développement d’une nation du moment où elle n’est pas manipulée par l’occident.

« Monsieur EBOMAF », un digne fils du pays, vu sa posture d’homme d’affaire et sa personnalité de renom, ne pourra jamais se rabaisser pour jouer le jeu du colon impérialiste qui est celui de DIVISER POUR MIEUX RÊGNER.

L’adversité honorable se trouve dans les urnes à travers un processus transparent et non dans l’insurrection militaire à des fins de déstabilisation.

Il est en tout cas dans l’intérêt de tous les burkinabè, que le processus de transition en cours aille à son terme en juillet 2024 comme stipulé lors des assises nationales en vue de l’organisation d’élections libres et transparentes.

Pour l’heure, les burkinabè doivent faire fi de leur différence sociale, leur divergence de vue et leur appartenance politique et privilégier l’intérêt général de la patrie.

Le peuple burkinabè doit rester sur le Qui-vive à l’égard d’une supposée « stratégie envisagée… » par d’éventuels complotistes.

En tout cas, dans l’histoire de la politique africaine de l’occident, l’opposition a jadis servi d’élément catalyseur pour servir des intérêts impérialistes insoupçonnés.

Cette forfaiture ne devrait plus intégrer notre Etat.

Notre devoir de patriote doit toujours consister à barrer la route à l’ennemi qui s’infiltre dans nos rangs pour s’affirmer réellement indépendant.

Eric

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