Le Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo (SYNPHOT) conduit une nouvelle tournée dans les milieux sanitaires en région. L’organisation veut ainsi attirer l’attention sur les dysfonctionnements dans ces centres médicaux.
A l’issue de la tournée, l’Organisation préconise un dialogue constructif permanent avec les agents de santé sur les dysfonctionnements constatés.
La tournée qui a démarré au CHP d’Aného sur les presque 80 hôpitaux à visiter, a permis aux délégations du Synphot de finir avec la moitié d’entre eux.
Des échanges ont ainsi été initiés entre les praticiens hospitaliers sur les conditions de vie et de travail et l’engagement syndical pour une couverture sanitaire réussie.
Une sensibilisation a également eu lieu sur les mauvaises pratiques et le mauvais accueil dans les formations sanitaires.
Mais surtout, il s’agit pour le Synphot de toucher du doigt le manque d’infrastructures sanitaires pour améliorer l’accueil, l’hygiène hospitalière, et de lutter contre les mauvaises pratiques et la corruption également, dans le secteur de la santé au Togo.
Du coup, l’organisation a noté de mauvaises conditions de travail dans plus de la moitié des centres visités et déplore vivement la situation.
Dr Gilbert Tsolenyanu et son bureau dénoncent aussi une paupérisation du personnel soignant aggravée par l’absence d’infrastructures adéquates.
D’après le bilan de la tournée, pénurie de produits pharmaceutiques dans les hôpitaux, manque criard de personnel soignant et absence de plateaux techniques, les causes du dysfonctionnement.
Le secrétaire général du Synphot invite les autorités compétentes à régler surtout le problème de Sérums antivenimeux (SAV) en Afrique pour rendre le travail facile aux praticiens hospitaliers.
Le Synphot a déjà mené du 14 août au 6 septembre dernier une première campagne de sensibilisation dans 20 établissements publics de santé dont les 2 Centre hospitalier universitaire, le CHR-Lomé-Commune, l’Hôpital de Bè et les CMS.
La campagne de sensibilisation prend fin le 18 novembre 2023.
Eric K.