Le vernissage de l’exposition dénommée ‘’9ème rêve Bénin 2024’’ a eu lieu le vendredi 19 janvier 2024 à l’Institut français du Bénin à Cotonou. C’est un rendez-vous qui a permis aux membres de l’association ‘’Bénin Dessin’’ de dévoiler l’art que peuvent révéler la caricature, le dessin de presse et la bande dessinée.
Une vingtaine d’œuvres constituées de caricatures, de dessins de presse et de bandes dessinées sont exposées lors de l’exposition ‘’9ème rêve Bénin 2024’’. Ces œuvres ont été réalisées par une douzaine d’auteurs, membres de l’association ‘’Bénin Dessin’’. A travers ces œuvres, l’actualité politique est livrée, des histoires intéressantes sont racontées, des récits instructifs sont faits et d’autres thématiques d’enjeu mondial comme le reboisement, la pollution, la protection de l’environnement, y compris l’attention aux personnes vivant avec un handicap moteur, sont abordées. Hector Sonon, président de l’association ‘’Bénin Dessin’’ a rappelé le contexte de l’organisation de‘’9ème rêve Bénin 2024’’.
« L’exposition a pris en compte la caricature, le dessin de presse et la bande dessinée parce que la plupart des auteurs qui y participent ont commencé leur formation dans la presse. C’est l’auto-didacte. Il n’y avait pas d’école ici pour former les gens. La formation a été débutée dans une rédaction et petit-à-petit, on est passé de dessin de presse à la bande dessinée. Mais d’autres sont toujours restés caricaturistes et dessinateurs de presse. Suite à la disparition de nombreux journaux papier, beaucoup de jeunes n’ont plus cette opportunité. Nous avons intégré le dessin de presse à cette exposition pour raconter l’histoire pour permettre au public de savoir d’où ils sont partis. L’autre objectif est de présenter les jeunes qui ont rejoint le groupe », a-t-il souligné. Hervé Alladayé, exposant a signalé que si les dessins de presse se font rares dans les journaux, c’est parce que de nombreux patrons de presse, à cause de resserrement de capitaux, ont dû libérer les superflus notamment les dessinateurs de presse.
Des exposants n’ont pas manqué de dévoiler les messages véhiculés par leurs œuvres. « J’invite les personnes vivant avec un handicap moteur à une estime de soi. Elles développent parfois des compétences que des personnes aptes ne peuvent pas », a confié Martial Adjaka. L’artiste Jénifer Akligo, à travers ses œuvres, a sensibilisé à la protection de l’environnement.
Quant à Julien Alihonou alias Makejos, c’est une histoire racontée pour rappeler qu’autant les hommes vivent dans le monde en obéissant à des règles de vie, autant les animaux y obéissent aussi. A cette occasion, le festival de bande dessinée organisée par l’association a aussi été annoncée.
Eric K.