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Burkina-Faso: Pour rompre avec « l’erreur de Sankara », le capitaine Ibrahim Traoré part au contact des couches sociales

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Au micro du journaliste Alain Foka, vendredi 31 janvier dernier, le président Traoré a mis en lumière la nécessité d’une réforme profonde pour éviter les écueils du passé, affirmant que le Burkina Faso sous sa direction ne permettrait pas que les mêmes erreurs se reproduisent. C’est dans cet esprit que le Président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré va à la rencontre de toutes les couches sociales des 13 régions du Burkina, samedi 17 février 2024 au Palais des Sports Ouaga 2000 à partir de 10h TU. 

Selon le capitaine Ibrahim Traoré sur l’interview d’Alain Foka, feu président Thomas Sankara aurait fait preuve d’une confiance excessive en laissant « les amis trahir l’amitié ».  

Le père de la révolution avait amorcé certes la bonne gouvernance tablée sur une politique de développement socio-économique, elle aussi marquée par une rupture avec la France.  Mais « la confiance excessive » en ces « amis » acolytes de l’Hexagone a abouti à la trahison.

Ce dernier aurait quelque peu omit de faire un travail de fond sur la cohésion social autour de son engagement contre l’asservissement des puissances étrangères. Pour sa part, l’actuel dirigeant du pays, veut par sa politique de réforme, consolider le noyau social contre « ces amis de l’extérieur » qui nuisent à l’intégrité du territoire parfois par l’intermédiaire de certains citoyens.

On pourrait presque dire que le révolutionnaire feu capitaine Thomas Sankara, n’est également pas allé suffisamment au contact des populations pour semer en elles, cette aversion pour des soi-disant « amis » dont la perfidie a échappé à la vigilance de Sankara.

En allant à la rupture d’avec son prédécesseur, le capitaine Ibrahim Traoré s’inscrit dans la dynamique de renforcement du bloc social et la création de nouvelles synergies contre l’impérialisme.

La vision de Traoré pour le pays semble être ancrée dans une compréhension profonde des défis passés et présents, avec une détermination à forger un avenir où de telles erreurs ne se répéteraient plus.

Si Ibrahim Traoré veut rencontrer les couches sociales des 13 régions du Burkina, samedi 17 février 2024 au Palais des Sports Ouaga 2000, c’est d’abord dans sa détermination à ne pas répéter les mêmes erreurs que son prédécesseur.

Aussi, c’est par devoir patriotique et pour renouveler un engagement avec ces couches sociales pour porter le coup de grâce au terrorisme.

Ce sera un rendez-vous important, « à ne pas manquer… » pour également en finir avec les divergences, les incompréhensions et dissiper les quelques doutes au sein de ces couches dont certains encore continuent de composer avec l’ennemi.

A cette importantissime rencontre, le capitaine Ibrahim Traoré veut compter au nombre des participants, les leaders chevronnés, patriotes, combattants de la liberté.

Il va surtout s’agir d’harmoniser les idées et perspectives des uns et des autres afin de rendre plus efficace la politique du gouvernement de la transition dans l’objectif  d’accélérer le processus de l’intégrité du territoire.

A cette occasion, les sujets autour des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et de leurs formations, ne seront pas du reste.

Cherchant à écrire un nouveau chapitre de son histoire tout en tirant les leçons des figures emblématiques telles que Thomas Sankara, le Président de la transition entend redynamiser cette mobilisation d’abord autour de sa personne puis à l’égard de son gouvernement qui ne ménage aucun effort pour sortir le pays de sa situation.

Selon plusieurs observateurs, la rencontre de toutes les couches sociales des 13 régions du Burkina, est une initiative louable et citoyenne à laquelle ne devait se dérober aucun « patriote ».

Elle a, à terme, d’impliquer tous les burkinabè à l’effort de paix et au sursaut patriotique qui conjugue la victoire au front. Par ricochet, Au contact de ces couches sociales, les gouvernants pourront également mieux apprécier et évaluer les diverses préoccupations.

« Alors ne manquons pas à ce rendez-vous historique. Un peuple, une histoire » précise encore la note des autorités.

Eric K.

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