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Burkina-Faso/ Mort du commandant TOHOUGOBOU Ismaël: Un burkinabè explique les faits

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Quelques heures après l’annonce du Parquet militaire sur la mort du commandant TOHOUGOBOU lors de son interpellation qui « aurait mal tourné », un burkinabè explique sur les réseaux sociaux, la réalité des faits.

Regrettant la manipulation de l’information sur cette affaire de tentative de coup d’Etat, le citoyen a souhaité apporter des éclaircissements aux burkinabè n’ayant pas la vraie version des faits.

Tout d’abord, le citoyen fustige les comploteurs de vouloir provoquer « le chaos au sein de l’armée », expliquant que le mandat d’amener destiné au feu commandant, relève d’une convocation de la justice militaire.

Le burkinabè précise encore que lors de l’interpellation de l’officier, ce dernier a ouvert le feu sur l’équipe d’interpellation blessant « plusieurs personnes ».

Selon lui, une personne aurait même été touchée de 4 balles.

Sur la manœuvre déjouée, le citoyen dénonce une situation destinée à  » retourner l’opinion pour essayer de révolter l’armée, pour essayer de créer le chaos « .

Dans son appel à la vigilance, le citoyen fait observer que  » A l’approche du coup d’Etat programmé, en Côte d’Ivoire, les Forces françaises se sont positionnées à la frontière Côte d’Ivoire – Burkina pour que dès que les coups de feu allaient partir ils allaient entrer en renfort avec des mercenaires Libériens « .

« Ils se sont repliées il y a seulement quelques jours parce que le coup a raté » a-t-il encore souligné.

Aussi rappelle-t-il que lors de la réunion de Evrard SOMDA avec les gendarmes, dans l’audio qui a fuité, « Evrard même dit que son adjoint est allé leur rendre visite et leurs droits sont respectés ».

Pour ce citoyen, cela est en soi une contradiction quand « ils disent que l’affaire n’est pas judiciarisée » or « Evrard même dans l’audio affirme que l’affaire est entre les mains de la justice militaire ».

Malgré leur culpabilité, ces comploteurs appellent incessamment qu’  » il faut que vous partiez libérer vos chefs  » parce que soi-disant « victime de maltraitances ».

Sur ce sujet, le citoyen observe que « les militaires ou les gendarmes ne sont pas au service de leurs chefs. Ils sont au service de la patrie » avant de poursuivre que « quelqu’un qui complote contre le pays n’est plus chef de quelqu’un dans notre armée ».

L’armée est bel et bien au service du peuple et de ses institutions. Partant de cette idée, le citoyen relève encore que le peuple n’est pas au « service d’individus comploteurs ».

En effet, la manœuvre de déstabilisation ne peut pas réussir car « on ne peut pas berner les burkinabè ».

Après la mort du commandant, les comploteurs savent que « la justice militaire va faire un communiqué ».

A cet effet, il appelle à la vigilance du peuple burkinabè pour déjouer toute manipulation qui visera à  » faire croire que c’est l’exécutif qui a fait pression sur la justice militaire pour faire le communiqué « .

Eric

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